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quarta-feira, 10 de novembro de 2010

Lampião, un mythe de la culture populaire brésilienne

      LAMPIÃO

Capitaine Virgulino, dit Lampião,
avec son chapeau typique.
Il fût le plus grand « héros »
folklorique brésilien
Virgulino Ferreira da Silva, 1900-1938.
Lampião, le "Roi du Cangaço".
Virgulino Ferreira da Silva, o Lampião, fut le chef de la principale bande de cangaceiros du ordeste, entre 1920 et 1938.

Le Sertão, dans l’état du Pernambouc, Nordeste, pauvre en eau, riche en cactus et végétation sèche, une des régions habitées la plus ancienne du Brésil, elle reste à cette époque la moins développée. L’éduction y est rudumentaire et la société locale est dirigée par les grands propriétaires terriens qui sont par-là même, les hommes politiques locaux





Au début du XXe siècle, dans un monde rural dégénéré par l'exploitation et l'injustice, Lampião, homme révolté, prend son destin en main. Il est le symbole du courage et de la liberté, voué à un destin tragique. Partant de l'événement traumatique de la décapitation de Lampião et de sa bande, le film reconstruit pièce par pièce le portrait ambigu du bandit légendaire.

Lampião naquit, nous dit-on, dans le Pernambuco le 12 février 1898, Le 12 février 1900, ou em 1897, d'une famille de neuf enfants (cinq frères et quatre soeurs). Virgulino aurait pu mener une vie paisible au milieu de as famille. C'est vers l'âge de vingt ans qu'il aurait été confronté à la violence : après une altercation avec leur voisin et adversaire politique José Saturnino, dont ils soupçonnaient l'un des moradores de voler du bétail ; celui-ci blesse un des frères Ferreira, Antônio. A partir de cette déclaration d'hostilité, trois des fils de José Ferreira prennent les armes, tout en continuant leurs activités. Leur père, voyant où cette conduite pouvait mener sa famille, décida de s'installer à Poço Negro, près de Nazaré. Mais en vain. Devant La recrudescence des hostilités des deux côtés, des provocations multiples de leurs ennemis et le passage progressif de ses fils dans l'illégalité dû aux multiples rixes avec les force de police qui protégeaient Saturnino, le père fut contraint à nouveau de déménager.


Dix-huit jours plus tard (ou trente-huit selon les auteurs), une force volante  de police commandée par José Lucena, célèbre pour sa barbarie, voulant prendre les trois fils fugitifs se trompa et tua leur père, laissant lês autres enfants orphelins. On raconte que José Ferreira tomba sous les coups de la police à l'endroit même où sa femme mourut d'épuisement et de chagrin. La population locale, par peur de José Lucena, n'eut pas tout de suite le courage de s'approcher pour enterrer les victimes. Elle le fit plus tard dans la plus grande clandestinité, au milieu de la nuit, sans que les trios frères ne pussent accomplir le rituel funéraire qui leur incombait.


Ainsi, Virgulino, parce qu'il s'était enfui avec ses deux frères pour NE pas être l'objet de représailles de la part de ses ennemis et de la police, ressentit la mort de son père et de sa mère, morts en quelque sorte à sa place, comme la pire des souffrances et des injustices.

«(...) Por minha infelicidade,
Lampião et sa femme Maria Bonita
Entrei nesta triste vida,
Não gosto nem de contar
A minha historia sentida.
A desgraça enche o meu rosto
Em minha alma entra o desgosto.
Meu peito é uma ferida  ».

«Pour mon infortune
Je suis entré dans cette triste vie
Je n'ai même pas de plaisir à conter
Ma triste histoire
Le malheur emplit mon visage
Dans mon âme rentre le dégoût
Ma poitrine est une blessure»



Maria Bonita. Elle pose comme une dame de haute société
la Brute a aussi le coeur tendre : en 1929, Lampião tombe amoureux de Maria Bonita, qui est ainsi la première femme à rejoindre le mouvement. ils ont eu des enfants. La bande contient ainsi des "familles", ce qui donne un aspect social à ce mouvement.

Même amoureux, Lampião n'abandonne ni la vie rude ni ces amres. ça semble son Destin. Rentrer dans le cangaço, réparer l'affront, laver le sang par le sang, deviendra alors plus qu'une nécessité, une obligation morale. 
Lampião et son gruope de Cangaceiros



Commence ainsi l’histoire d’un mythe de la culture brésilienne. Un héros pour des uns, un bandit pour les autres.
Lampião et la récompense de la Police pour sa capture

C'est lors de son engagement avec le cangaceiro Luis Padre que le nom de Lampião lui a été octroyé. Lors d'une rixe avec les forces volantes, pendant la fusillade, Virgulino aurait dit à son chef que «'son fusil n'avait pas cessé d'éclairer la nuit tel un réverbère'. Les cabras trouvèrent cette comparaison amusante. Luis Padre dit alors que si maintenant ils tombaient la nuit dans une embuscade ce ne serait pas par manque de lumière. Depuis ce jour, Virgulino Ferreira da Silva se fit appeler Lampião, et du canon de sa carabine, échangée des années après contre un fusil de l'armée offert par les autorités fédérales, jaillit une lueur, dont la lumière livide et sinistre allait éclairer le Sertão pendant plus de quinze ans 2». Notons que si son nom de guerre évoque la lumière que produit le fusil, cette lumière peut aussi mettre le groupe en danger. Nouvelle transgression, ce nom de Ferreira da Silva que son père avait choisi obscur, par souci de respectabilité est abandonné au profit de Lampião, celui qui éclaire, qui ne doit et ne peut passer inaperçu. Etre borgne et avoir une couleur de peau foncée renvoie à toute la problématique du voir-non voir, du clair et de l'obscur, du bien (divin) et du mal (démoniaque) : c'est à cette double problématique que répond le génie de l'inconscient populaire qui lui octroie le nom de Lampião, celui qui éclaire, double négation du noir et de la cécité.

Em  28 juillet de 1938, et aprés de années de luttes et sang contre L’Etats et ces soldats, Lampião et de son groupe trouvent La mort, dans la grotte d'Angico. Les soldats ont transporté leurs têtes décapitées salées, dans dês boites de kérosène et les ont exhibées de ville en ville comme preuve irréfutable de l'anéantissement du cangaço. Dans la ville de Santana de Ipanema, les forces volantes ont montré au public les têtes décapitées des cangaceiros en les tenant par les cheveux. La chapelle de cette ville, «O Monumento» a été le premier endroit choisi pour une exposition macabre.



La fin de Lampião et sa bande



FONTES:
1-Elise Jasmin-Grunspan, LAMPIÃO, BANDIT D'HONNEUR.IMAGES DE PART ET D'AUTRE.
http://www.revues.msh-paris.fr/vernumpub/10-Elise_Jasmin-CAHIER7.pdf
2-Legendes, LAMPIÃO,  http://macacocapoeira.free.fr/lampiao.htm

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ah, outra coisa, tenta não sair do tema da postagem.. valeu